Au Kenya , une application mobile innovante pour détecter la tuberculose

Au Kenya , une application mobile innovante pour détecter la tuberculose
  • Publiémars 4, 2024

Au Kenya, une révolution médicale est en marche avec le développement d’une application mobile révolutionnaire par l’Institut de Recherche Médicale. Cette application utilise l’intelligence artificielle pour diagnostiquer non seulement la tuberculose, mais aussi d’autres maladies respiratoires. Les chercheurs ont cherché à réduire le temps de diagnostic et de traitement, contribuant ainsi à enrayer la propagation de la tuberculose.

L’application développée par l’Institut de Recherche Médicale repose sur une technologie innovante. Elle utilise l’intelligence artificielle pour analyser les toux, permettant ainsi une détection précise des symptômes de la tuberculose. Nduba Fidelis, chercheur principal, explique que cette application « analyse les toux, que nous appelons les grammes spectres de la toux, puis de les faire régresser ». Cette méthode mathématique permet de différencier les toux des personnes atteintes de tuberculose de celles qui ne le sont pas.

L’application collecte les toux à l’aide de trois microphones et envoie les résultats à l’université de Washington. Ces données sont ensuite soumises à un logiciel existant appelé ResNet 18. Si ce logiciel peut être testé avec précision, il pourrait considérablement réduire le temps nécessaire au diagnostic et au traitement de la tuberculose. Nduba souligne qu’actuellement, il faut en moyenne 3 à 12 mois entre l’apparition des symptômes et le diagnostic, un délai que cette application pourrait réduire de manière significative.

La réduction du temps de diagnostic et de traitement pourrait avoir un impact majeur sur la santé publique. En effet, la propagation de la tuberculose est souvent due à des retards dans le diagnostic et le traitement. En détectant rapidement les cas de tuberculose, cette application pourrait contribuer à réduire la transmission au sein de la communauté.

Les perspectives sont prometteuses et les chercheurs espèrent que cette innovation technologique pourra bientôt être déployée à grande échelle pour lutter contre la tuberculose au Kenya et dans le monde entier.

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