Déterminées à préparer la jeunesse africaine à un monde numérique en pleine évolution et, avant tout, à contribuer de manière significative à la transformation numérique du continent africain, la Banque africaine de développement (BAD) et la firme technologique américaine Intel ont conclu un partenariat majeur lors des assemblées annuelles de la BAD qui se sont tenues du 27 au 31 mai 2024 à Nairobi, au Kenya.
Le programme, signé entre Bienvenu Agbokponto Soglo, Directeur des affaires gouvernementales d’Intel pour l’Afrique, et Ousmane Fall, Directeur par intérim du développement industriel et commercial de la BAD, se fixe pour objectif de doter 3 millions d’Africains et 30 000 fonctionnaires gouvernementaux de compétences cruciales en matière d’Intelligence Artificielle.
À travers cette initiative, les deux parties prenantes entendent favoriser l’émergence d’une génération de talents africains capables de façonner et de stimuler l’innovation dans le cadre de la quatrième révolution industrielle (4RI). L’accent sera mis non seulement sur des secteurs clés tels que l’agriculture, les soins de santé et l’éducation, ou la technologie peut jouer un rôle perturbateur dans l’amélioration de la productivité et la résolution des problèmes socio-économiques. Mais de plus, le partenariat contribuera également à l’élaboration de politiques et de cadres réglementaires harmonisés sur le continent pour l’IA, la 5G, le Wi-Fi 6E et le Cloud. Ces mesures sont jugées essentielles pour créer un environnement propice au développement numérique.
Ce partenariat stratégique entre la BAD et Intel est promis à être un véritable moteur pour l’avenir numérique de l’Afrique, offrant espoir et opportunités à une jeune population en plein essor.