En Afrique, la technologie du big data est de plus en plus utilisée pour booster la croissance économique des pays. En effet, un rapport de la Banque mondiale, démontre que l’économie numérique de l’Afrique pourrait atteindre 180 milliards de dollars d’ici à 2025. Au Kenya, au Nigéria et en Afrique du Sud, par exemple, cette technologie a contribué à la croissance du commerce électronique, permettant aux entreprises de créer de nouveaux produits et services adaptés aux besoins des clients.
À en croire l’International Data Corporation (IDC) et TC Insights, le secteur du Big Data en Afrique devrait croître à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 12,7 % entre 2021 et 2026, passant de 2,92 milliards de dollars en 2020 à 4,2 milliards de dollars en 2026. Une étude de PwC révèle que 66 % des entreprises africaines utilisent des données et des analyses pour éclairer leurs décisions commerciales, même si seulement 17 % d’entre elles sont des utilisateurs avancés.
Ces entreprises sont quand même confrontées à des obstacles tels que l’insuffisance des infrastructures et des problèmes de qualité des données, comme l’indique une étude de Deloitte. Quelque 75 % des entreprises africaines sont confrontées à des données de mauvaise qualité, ce qui peut fausser les résultats et limiter les prises de décision adéquates.
Le débat sur la manière dont l’Afrique pourrait mieux se servir du Big Data pour booster sa croissance économique et en garantissant la confidentialité et la sécurité des données reste toujours ouvert. En réalité, la majorité des pays africains n’ont pas de lois strictes sur la protection des données, ce qui peut conduire à des abus. Pour la réussite des projets Big Data en Afrique, il est indispensable de disposer d’un accès à des données fiables. De ce fait, les pays africains cherchent à fiabiliser la collecte des données en optant pour des outils et des stratégies adéquats.
À mesure que le secteur du Big Data se développe, de nouvelles tendances et innovations, notamment l’Intelligence Artificielle (IA), se développent. Ces technologies permettent aux entreprises d’avoir des informations pertinentes provenant d’une grande masse de données grâce à des initiatives d’ouverture des données. Ainsi, l’avenir de l’économie numérique africaine serait plus performant et centré sur les données, positionnant le continent comme un des principaux leaders mondiaux.