Le gouvernement ghanéen consolide la sécurité numérique en établissant un environnement réglementaire de haute qualité.
Ce 10 juillet 2024, la Cybersecurity Authority (CSA) a accordé des licences et des autorisations à 51 acteurs du secteur, dont des fournisseurs de services de cybersécurité (CSP), des établissements de cybersécurité (CE) et des professionnels de la cybersécurité (CP). Par cette initiative, la Commission entend structurer le secteur et encourager une plus grande collaboration entre ces entités.
Adelaide Benneh-Prempeh, membre du conseil d’administration de la CSA, a déclaré : “La cérémonie d’aujourd’hui est un catalyseur de la collaboration et de l’innovation dans notre écosystème de cybersécurité. La synergie entre les CSP, les CE et les CP nous conduira vers une résilience adaptative et une amélioration continue”.
Les mesures qui ont été prises, interviennent dans le contexte de multiplication des cyberattaques en Afrique, exacerbées par la transformation numérique rapide du continent. En adoptant une politique et une stratégie nationale de cybersécurité et en mettant en place une équipe d’intervention en cas d’urgence informatique (CERT-GH), le Ghana tente de répondre efficacement aux menaces qui pèsent sur l’internet.
Il a également ratifié la Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données personnelles, ainsi que la Convention de Budapest sur la cybercriminalité. En conséquence, le Ghana se classe troisième en Afrique en termes de cybersécurité, après la Tanzanie et devant le Nigeria, avec un score de 86,69 sur 100.